Tuanis a choisi de symboliser son logo avec un colibri. Tout d'abord parce que le colibri vit au Costa Rica et que Tuanis a vu le jour dans ce pays. Mais aussi parce que le colibri est un oiseau qui a toutes les qualités de l'agilité, concept cher à Tuanis. Il est aussi le personnage principal de la légende amérindienne du colibri. Cette légende a été popularisée par Pierre Rabhi et de nombreuses fois relayée par les écologistes pour parler de sobriété. 

Cependant, originellement, cette légende amérindienne faisait appel à des métaphores plus sauvages et puissantes et avait une suite pleine d'enseignements : le colibri appelle l'intelligence collective en provoquant l'envol des pélicans qui, eux, grâce à leurs gros bec, peuvent aisément éteindre le feu.

 

Les qualités intrinsèques et la symbolique du Colibri

 

Le colibri est un oiseau très présent et très symbolique dans la culture amérindienne. Il a un rôle spirituel de grand guérisseur, un porteur de lumière. Il peut même être un messager de bonnes nouvelles. De nombreuses cultures le considèrent également comme un être magique, lui attribuant des fins de sécheresse par exemple.

C'est un oiseau léger, beau, joyeux qui virevolte tout le temps. C'est le plus petit de tous les oiseaux. Il peut avancer, reculer, aller vite puis s'arrêter, changer de direction rapidement. Son long bec lui permet de passer à travers des membranes dures pour aller trouver le précieux nectar.

En somme, c'est un oiseau léger, adaptable, rapide qui comptabilise toutes les qualités de l'agilité. 

 

la légende amérindienne du colibri en entier ! 

 

première partie de la légende 

Notre histoire commence dans l'immense forêt d'Amazonie, quelque part au détour d'un fleuve. Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux, terrifiés et atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter au feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : "Colibri, tu n'es pas fou? Tu crois que c'est avec ces quelques gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu?" Qu'importe, lui dit le colibri, je fais ma part

 

Deuxième partie très instructive ! 

Les animaux se regardent étonnés. C'est Toucan qui dit le premier: “J'y vais aussi, j'ai un grand bec et je sais voler”. Pélican s'élança vers la rivière. Quand il revint lourdement, il vida le contenu de sa poche sur les flammes. Une épaisse fumée noire s'éleva dans les airs. Un, deux, cent pélicans le suivirent… Une escadrille blanche … Les pélicans sortaient d'on ne sait où, ils s'élevaient du monde intérieur et ne comptaient pas les gouttes. Tout froissement d'aile, tout envol était contagieux et certaines poches ruisselaient d'une eau qu'on ne connaissait pas… 

Les enseignements de la légende 

Je fais ma part, oui mais aussi…

 

la première partie de l'histoire nous amène plusieurs enseignements :  

 

  • Faire sa part, que chacun agisse avec ses propres moyens, ses propres valeurs. Ne jamais avoir peur d'être tout petit, l'illusion de se sentir impuissant face à une problématique. Cette légende appelle à l'action de chacun à son propre niveau avec ses propres moyens. 
  • Avoir le courage de se lancer et de faire les choses : le petit colibri ne craint pas de se brûler les ailes, ni d'aller au contact du feu, il agit avec courage  
  • Le colibri est passeur d'une extraordinaire vitalité :cet oiseau est un super colonisateur qui, tout au long de la journée, inlassablement,  va chercher le maximum de pollen. Il fait donc du mieux qu'il peut.

 

…j'appelle l'intelligence collective 

 

Le colibri, en étant dans son axe, en faisant sa part, vole en fait de cœur en cœur et provoque l'envol des pélicans. Ce sont ces derniers qui ont le réel pouvoir d'éteindre le feu avec leur grand bec. 

Il y a donc au final, un collectif d'acteurs décisifs, jouant chacun leur rôle, et opérant un changement crucial : éteindre le feu. L'idée qu'un pélican s'envole dès qu'un colibri s'éveille est une belle vision de cette danse qu'est le collectif, de ce que l'on appelle l'intelligence collective.  

 

l'intelligence collective en entreprise, c'est quoi exactement ?

Définir l'intelligence collective

Intuitivement, on comprend bien que l'on est plus intelligents ensemble.  l'intelligence collective est en général supérieure à la somme des intelligences individuelles.  

 

On peut la définir ainsi : c'est la capacité d'une organisation à réaliser des tâches complexes grâce aux synergies et interactions entre ses membres.

Elle est donc plus que la somme des connaissances de chacun, elle se nourrit des relations entre les personnes. Les individus échangent, collaborent et en retirent un bénéfice supérieur à ce qu'ils auraient obtenus en agissant de façon isolée. 

 

La meilleure des illustrations d'intelligence collective est le fonctionnement des fourmis : la fourmi travaille pour l'intérêt collectif et non pour son intérêt individuel. Elle comprend qu'en agissant de manière harmonieuse et synergique avec les autres, sa colonie survivra. Elle met en œuvre ses compétences et son intelligence pour servir la collectivité, qui sert un objectif plus important que sa propre personne. 

 

Les éléments clés de l'intelligence collective en entreprise

L'harmonie d'un groupe n'est pas réservée aux fourmis, et, pour que ce principe s'applique dans l'entreprise, il convient que  : 

 

  • les personnes soient consentantes, adhèrent de leur plein gré aux objectifs collectifs de l'entreprise et en retirent un bénéfice certain.
  • une confiance mutuelle s'installe : l'assurance que chacun va dans le même sens
  • la structure de l'entreprise soit plutôt horizontale afin que tout le monde suive les mêmes règles
  • la communication soit transparente et l'information partagée, car chacun n'a qu'une partie de l'information

 

L'intelligence collective en entreprise est importante car elle rend l'organisation plus forte. La pluralité et la diversité des personnes sont la force de cette intelligence collective. L'entreprise devient plus intelligente si les savoirs et les savoirs faires sont distribués. En effet, elle se décuple lorsqu'elle est partagée.